Le Pavillon de la Sirène

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Deuxième scène ouverte au Pavillon de la Sirène en partenariat avec ProQuartet, centre européen de musique de chambre.

Trois ensembles de musique de chambre vous donnent rendez-vous pour partager un moment autour de la musique classique dans le bel écrin de l’auditorium Fabrice Colas.

Sélection des ensembles amateurs sur candidature.

Entrée libre

Nouveau rendez-vous proposé par le collectif Pégazz & L’Hélicon avec un duo piano saxophone !

Cette nouvelle création réunissant Delphine Deau, la leadeuse pianiste du 4et Nefertiti et Julien Soro, saxophoniste de l’ONJ et également leader du trio Players, est un terrain d’exploration pour l’improvisation et la composition dans le cadre intime et puissant que constitue le duo piano-saxophone.

Observer ce qu’il se trouve et existe « de l’autre côté de l’eau », ce serait passer un peu de l’autre côté de soi-même, retourner ses habitudes et manières de jeu pour inventer d’autres modes d’échanges par le son. Laisser les résonances et le silence faire le travail, observer les reflets sonores et inventer des échos gestuels pour trouver un rythme commun. Une musique clairement impressionniste et poétique cherchant à s’inscrire dans le sillage des grands duos piano-saxophone de l’histoire moderne du Jazz, de Wayne Shorter et Herbie Hancock à Greg Osby et Marc Copland.

La MPAA et le Pavillon de la Sirène renforcent leur collaboration en renouvelant leur partenariat. Cette année, ils investissent l’auditorium Fabrice Colas pour proposer une scène ouverte dédiée aux formations amateurs.

Quatre ensembles seront à l’honneur :

• L’Ensemble de Cuivres des Jeunes de Paris : une quinzaine de musiciens qui nous plongeront dans un répertoire classique et de musique de chambre.
• Tendance Renaissance : un quintette de flûtistes à bec, spécialisé dans la musique ancienne et la période Renaissance.
• Trio Flore : composé d’un pianiste, d’un violoniste et d’un violoncelliste, ce trio interprétera des pièces de musique de chambre.
• I Carbonari : un groupe de 12 artistes mêlant voix et instruments variés (guitares, violons, violoncelle, lyra calabraise, ocarina, bouzouki et tambourins). Ils nous feront voyager dans le sud de l’Italie à travers les rythmes envoûtants de la tarentelle et de la musique traditionnelle.

Entrée libre

[THE ELECTRIC JOURNEY] clôture la saison du Trio 20° dans le Noir en s’ouvrant aux perspectives qu’offre la musique mixte en quatre créations !

Trois compositrices aux univers singuliers, Chen-hui Jen, Ariadna Alsina Tarrés et Aude Rabillon, nous rapprochent de la nature profondément organique du son instrumental et enrichissent et éclairent cette saison d’une démarche créative unique, mettant en abîme la présence des trois musiciennes au sein du Pavillon de la Sirène…

Avec Shao-Wei Chou flûtes, Fanny Vicens accordéon, Lola Malique violoncelle.

Ce projet bénéficie du soutien de la MMC, de la SACEM et de NCAF.

Soirée « Collision Collective » de la Fédération Grands Formats : Le collectif Pégazz & l’Hélicon invite le duo (Parenthèses) du collectif Oh ! Pour cette soirée inter-collectifs !

La création “Sweet Dog on the Moon” s’axe autour de la rencontre du trio Sweet Dog avec deux musiciennes majeures du paysage des musiques improvisées : la multi-clarinettiste Catherine Delaunay et la chanteuse Emilie Lesbros.

La première, Catherine Delaunay, rencontrée par Julien Soro dans l’ONJ de Frédéric Maurin, est avant tout une fabuleuse instrumentiste, d’une formation classique allant de la musique ancienne à la musique contemporaine. Puis, en se tournant vers les musiques improvisées, elle offre son son si reconnaissable et unique à des projets d’envergure de grands musiciens de Jazz Français comme Marc Ducret, Claude Tchamitchian, Régis Huby, Hélène Labarrière etc…Sa maîtrise de plusieurs clarinettes, de la piccolo au Cor Basset, rend sa palette sonore très large et en même temps si personnelle et singulière.

La seconde, Émilie Lesbros, se définit elle même comme chanteuse, poète et compositrice. On peut ajouter à cette liste qu’elle est aussi multi-instrumentiste et improvisatrice. Elle s’installe à New York en 2013 pour huit ans de collaborations avec la crème du Jazz improvisé New Yorkais, notamment le saxophoniste Darius Jones et le contrebassiste Barre Phillips. Sa voix puissante et douce à la fois fait appel aux grandes voix engagées du jazz comme Abbey Lincoln et Jeanne Lee mais aussi à des chanteuses folks comme Joni Mitchell, Agnès Obel et même Jeanne Added.

La singularité de leur discours d’improvisatrice et la puissance de leur voix propre vont enrichir la matière brute du son du trio originel. Le jeu libre et la capacité à créer sur l’instant des compositions aux formes plus ou moins complexes resteront le ferment principal du groupe. L’identité sonore de Sweet Dog sera bouleversée par l’apport du chant et de la clarinette qui permettront un décollage lyrique et des enchevêtrements mélodiques renforçant l’aspect orchestral du trio devenu quintet.

Au spectre des influences pop-rock de Radiohead et Alasnoaxis de Jim Black aux influences jazz de Tony Malaby et Chris Speed, viendront s’ajouter celles de la musique contemporaine minimaliste et électronique.

En première partie du concert, retrouvez le collectif OH ! pour un duo saxophone - piano intitulé « (Parenthèses) ».

Point de suspension, ici, on parle de parenthèses. Rien d’éthéré ni de vaporeux, pourtant. Loin du commentaire anecdotique, ce contenu de parenthèse est du genre essentiel. Du genre à l’ouvrir, quoi. Michael Alizon et Jean-René Mourot savent ce qu’ils font. Ce qu’ils jouent. Abstraction assise sur une solide complicité depuis 2016, structures aussi complexes qu’évidentes, le duo taille dans la matière brute pour tracer des lignes à l’élégance lente, à l’énergie vivace. Abstraction donc, pour la forme, profondeur du dialogue, pour le fond. De leur instrumentarium minimal, sax et piano, les récits naissent. Sensibles, diablement ancrés dans une certaine tradition du jazz de chambre, divinement propulsés par une maîtrise de l’élégie classique. Expressionniste et vive, la musique n’est, ici, pas loin d’une suite de traits vifs, loin, très loin de la fermer, cette parenthèse ouverte à chaque mesure.

En 2024, La Sirène de Paris fête ses 150 ans !

Dans le cadre de son colloque anniversaire des 150 ans, la Sirène de Paris accueille l’ensemble des cuivres de la Musique des Troupes de Marine lors d’un concert le jeudi 21 novembre 2024 à 18h30.

Ambassadrice de l’Armée de Terre, la Musique des Troupes de Marine voit le jour à Rochefort en 1945. Comptant aujourd’hui en son sein une cinquantaine de musiciens, cette formation est la principale héritière des traditions musicales des Troupes de Marine, contribuant ainsi au prestige et à la renommée de ce corps d’élite.

Ses missions s’articulent autour de trois pôles : participation aux cérémonies officielles pour les plus hautes autorités civiles et militaires de l’Etat, concerts de prestige et festivals internationaux. Afin de s’adapter aux attentes du public, la Musique des Troupes de Marine se décline en diverses formations : grand orchestre d’harmonie, mais aussi orchestre de variétés, grand ensemble de cuivres, ensemble dixieland, quintette de cuivres, quintette à vent, quatuors de clarinettes et de saxophones.

Stationnée sur le plateau de Satory à Versailles, cette formation est constituée de musiciens professionnels de haut niveau.
Elle est dirigée par le chef de musique principal (commandant) Laurent ARANDEL, assisté du chef de musique de 2ème classe (lieutenant) Grégoire MICHAUD, ainsi que de l’adjudant David BARGELES, tambour-major.

En 2024, La Sirène de Paris fête ses 150 ans !

Dans ce contexte, elle souhaite valoriser le patrimoine et l’histoire de l’association au travers de plusieurs actions.
En association avec l’Institut de recherche en musicologie (IReMus - UMR 8223), le Centre d’Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines - Recherches Arts Spectacles Musiques de l’Université Paris-Saclay (RASM-CHCSC) et Musée des Instruments à Vents - La Couture Boussey, elle organise un colloque international dont l’objet consistera à situer cette institution musicale originale dans une perspective socio-historique.

Ce colloque se tiendra les 21 et 22 novembre 2024 au Pavillon de la Sirène.

Programme prévisionnel

Jeudi 21 novembre (9h-19h30) - Foyer Isabelle Aboulker

• 9h : Accueil café
• 9h30 : Accueil par Louise Courant, Theodora Psychoyou
• 9h45 : Introduction par Philippe Gumplowicz et Patrick Peronnet
• 10h30-12h : La Sirène de Paris : répertoire, instrumentarium, fondation
• 14h-17h : La Sirène de Paris dans son contexte
  Suivi à 18h30 du concert de l’ensemble de cuivres de la Musique des Troupes de Marine dans l’auditorium Fabrice Colas

Vendredi 22 novembre (9h30-18h) - Foyer Isabelle Aboulker

• 9h30 : L’IGEB et la recherche sur la musique pour instruments à vent : parcours historique et enjeux contemporains par François-Damien Sagrillo
• 10h15-12h15 : Singularités et dynamiques locales, nationales et internationales
• 14h30-15h30 : Patrimoine et valorisation
• 16h-17h30 : Les politiques publiques à destination des ensembles à vent
• 17h30 : Conclusions
  Suivi à 19h30 du concert anniversaire de l’harmonie La Sirène de Paris à l’auditorium de la MPAA St Germain

Après un premier bal en extérieur en juillet dernier, le Pavillon accueille le premier concert de Brumes dans les murs à l’occasion de sa résidence.

À la confluence du jazz et des musiques traditionnelles françaises, Brumes invite à voyager à la frontière des imaginaires propres à ces esthétiques.
Des contreforts du Massif central, en passant par des territoires fictifs, un répertoire original se déroule, avec comme point focal les mélodies qui résonnent encore au centre de la France. Musiques à danser, ces thèmes évoquent les scottishes, mazurkas et bourrées dansées par les anciens.

​Unis dans une même recherche autour du rythme, propre tant aux musiques improvisées qu’à la danse, mêlant collectages et compositions d’Antonin Pauquet dans un même souffle créatif, la contrebasse, la batterie, la flûte et les saxophones énoncent une pulsation implacable. De cet espace sonore unique se dégage une intense sensation de vitalité et de liberté.

​Avec respect et fantaisie, ce quintette acoustique puise ses inspirations dans les musiques de John Zorn, Dave Holland ou encore Jacky Molard.

Avec Benoît Andrieux : Saxophone Ténor, Soprano, Fabien Magnin : Saxophone Soprano, Christelle Raquillet : Flûte, Antonin Pauquet : Contrebasse, composition, Sacha Souêtre : Batterie

Ce projet est finaliste du dispositif Jazz Migration #10
Ce projet est lauréat du Fonds Régional pour les Talents Emergents (FoRTE), financé par la Région Île-de-France, et est en partenariat avec le label Chanteloup Musique